26 nov. 2014

Semaine 03 - 3 novembre 2014

Les assurances

Je n’y avais pas pensé, mais on me l’a suggéré : même si la personne responsable de l’accident n’a pas voulu s’identifier, il est utile pour l’accidenté de contacter son assurance. Dans mon cas, mon contrat me permet de bénéficier de quatre heures hebdomadaires d’aide à domicile pendant trois semaines. Je déciderai finalement de ne pas utiliser cette possibilité : j’ai un mari qui m’aide et quelqu’un qui prend en charge les plus gros travaux ménagers, et je préfère rester le plus possible autonome.

L’assureur demande évidemment tout ce qui peut documenter le sinistre : certificats médicaux, arrêt de travail, compte rendu opératoire, témoignages, etc. Il faut aussi conserver une preuve de toutes les dépenses en relation avec l’accident et envoyer un récapitulatif lors de la consolidation. Je découvre à cette occasion qu’il est utile de déclarer les accidents causés par des tiers, même non identifiés, à la Sécurité Sociale. Ça peut même se faire en ligne. L’idée, c’est de permettre à la Sécurité Sociale de se retourner vers l’assureur du tiers pour récupérer les montants des prestations à la victime. La Sécurité Sociale donne aussi ce conseil : “Signalez-le à tous les professionnels de santé que vous consultez pour des soins en rapport avec cet accident : médecins aux urgences, pharmaciens, masseurs-kinésithérapeutes... Ils cocheront alors la case relative à cette information sur vos feuilles de soins.”

Dans mon cas, je ne pense pas que ces déclarations aient une quelconque incidence sur l'évolution administrative future de cet accident, mais Better safe than sorry !

La douleur

La douleur
Elle est encore très présente, mais je ne prends plus les antalgiques qu’une ou parfois deux fois par jour. Le poids du bras qui tire sur les passants de l’attelle au niveau de la nuque n’arrangent pas l’arthrose et le bras gauche toujours très sollicité est douloureux au niveau de l’épaule, du coude et aussi du pouce. Avec la kiné nous avons décidé d’abandonner les massages et de passer plutôt à des étirements du bras gauche et à des ultrasons sur l’épaule gauche et le pouce. Elle me dit que l'efficacité des ultrasons n'est pas vraiment prouvée (ils ne sont d’ailleurs pas toujours efficaces). Mais pour ce qui me concerne, je constate une amélioration. Je fais deux séances par semaine et on garde le même protocole.

Dormir

Je commence les nuits en position assise et j’essaie aussi la position allongée. Je ne la supporte pas longtemps : le bras cassé glisse vers l’arrière et devient vite douloureux, me forçant à continuer en position assise. Même comme ça, le poids du bras cassé sur l'estomac devient parfois insupportable.

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